
Pour mieux vivre la mer à Port Fréjus
Bonjour à tous,
Bien qu’un certain nombre d’entre nous soit absent en croisière ou en vacances, le club continue de dérouler le programme concocté par l’équipe du YCPF.
Début juin avait lieu le rallye aux îles du Lérins auquel huit bateaux étaient inscrits. Samedi 14 juin, pas moins de 14 bateaux étaient inscrits pour notre régate d’entrainement. C’est plus que ce que nous espérions à cette période de l’année, alors un grand merci à tous, participants et organisateurs.
Quant à Philippe et moi, nous sommes arrivés à Gibraltar le 11 juin dernier. La météo nous offrait la possibilité de franchir le détroit le 12 avec des conditions musclées, mais acceptables, mais le retour, lui, était impossible aux dates que nous nous étions fixées.
Après avoir longuement étudié la météo, nous sommes arrivés à la conclusion, que faire, l’aller et le retour en 3 ou 4 jours était mission impossible compte tenu du vent, qui pour les voiliers de notre taille, doit être impérativement portant pour franchir le détroit, quel que soit le sens, ouest-est ou est-ouest.
Le vent au détroit est quasi permanent et plutôt musclé. Tarifa qui est la ville d’Europe la plus proche de l’Afrique, est devenue grâce à ce vent permanent la Mecque des sports de glisse sur l’eau à la renommée internationale.
Nous avons donc opté pour un autre moyen de locomotion pour nous rendre à Cadix puis à Séville, la voiture. Alors je reconnais que le prestige en prend un coup dans l’aile, d’autant que notre budget nous a tout juste permis de louer une petite citadine poussive dont la puissance moteur était donnée non pas en chevaux mais en chameau au singulier !
Et comme nous étions déterminés à voir ce fameux détroit de près, et Tanger, par la même occasion, nous avons emprunté un gros catamaran à moteur qui assure la liaison entre Tarifa et Tanger.
Filer à 26 noeuds avec plus de 30 noeuds de vent, de travers et pouvoir marcher dans les coursives sans avoir l’air d’avoir abusé de sangria, ça laisse rêveur en comparaison avec nos bateaux.
Arrivé à Cadix, Philippe et moi nous sommes mis à la recherche de la belle, dont on parle tant, mais hélas sans succès !
Il faut dire que, depuis 1953, date à laquelle Luis Mariano l’avait vue dans toute sa splendeur, de l’eau a coulé sous les ponts. Un rapide calcul nous a fait réaliser que la seule chance de la retrouver était d’écumer les maisons de retraite de Cadix.
Mais je dois avouer que cette perspective a clairement eu raison de notre enthousiasme.
C’est donc dans les innombrables ruelles ombragées de la vieille cité au charme multiculturelles et chargées d’histoire, que nous nous sommes consolés.
Les nombreuses bodegas et leurs cervezas fraîches à souhait ont elles aussi largement contribué à nous faire oublier la belle.
Et puisque la belle n’est plus là cap sur Séville et son barbier ou ses descendants, afin qu’il nous de nous redonne une apparence plus proche du citadin que du marin breton après une campagne de pêche à la morue.
C’est donc rafraîchis et rasés de près que nous sommes partis à la découverte de Séville.
Une ville magnifique, parsemée d’édifices plus beaux les uns que les autres, une cathédrale imposante et surtout son palais, celui de l’Alcazar et ses jardins. Un joyau en plein coeur de ville.
Je reconnais humblement que jusqu’ici, je situais l’Alcazar à Paris dont je garde d’ailleurs un excellent souvenir du temps où il était un célèbre cabaret de la capitale, après avoir été successivement, jeu de Paume, puis imprimerie et aujourd’hui restaurant.
Mais celui de Séville vaut assurément le voyage.
Un palais splendide, des jardins somptueux qui invitent à la rêverie et à la détente entourés de paons et de canards qui cherchent de l’ombre sous les arbres centenaires et de la fraicheur dans les innombrables fontaines de marbre blanc et petits plans d’eau des jardins.
21 juin, Philippe et moi sommes sur le chemin du retour, que nous ferons par les Baléares.
Un retour prévu entre le 11 et 15 juillets prochains.
Si vous aussi vous souhaitez partager vos souvenirs de croisière et quelques photos, nous nous ferons un plaisir de les mettre sur le site du club, et peut-être de donner à certains de nos membres des idées de voyages.
Je vous rappelle également notre croisière de septembre qui se déroulera du 1er au 15 septembre prochains, avec Pise comme point d’orgue.
Mis à part le bateau de l’organisateur, un minimum de 5 bateaux est requis pour l’organisation de cette croisière.
Merci donc, de vous inscrire dès maintenant afin de planifier les réservations de port.
Vendredi 4 juillet est prévue une présentation du site Avalon Offshore qui est un site sensiblement semblable a celui de Weather 4D mais dont la différence est, que ce dernier peut être téléchargé aussi sur Android, ce qui n’est pas le cas de Weather 4D.
Une excellente opportunité de comparer ces deux applications.
Samedi prochain, 28 juin, un défi sera organisé par le YCPF, vous saurez tout très bientôt.
Merci à Dominique qui n’oublie jamais de nous rappeler l’ouverture du carré du marin le vendredi pour se retrouver et échanger, devant le verre de l’amitié.
Amitiés
et bon vent à tous
Guy Peytrignet