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Cette croisière 2017 qui nous a menés jusqu’aux îles Pontines fut magnifique. Comment résumer en quelques lignes, tout ce que nous avons vu, ces mouillages magiques où nous étions seuls au milieu de ces îles, sur une mer cristalline. Nous étions 21 membres du club, privilégiés volontaires à se retrouver pour vivre ces moments inoubliables. Avant d’arriver jusqu’aux îles Pontines, nous avons longé la côte Italienne puis traversé vers Macinaggio.

Dans une croisière de plusieurs semaines on s’interroge toujours sur la météo. Et là ce fut magique. Une météo clémente nous apportant chaque jour un petit vent de 10 nœuds près bon plein ou travers jusqu’à Naples. Que demander de plus. Les bateaux glissent avec plaisir au point de se retrouver en avance sur notre programme et nos escales programmées de ROME et NAPLES. Alors qu’en sera-t-il des vents pour notre retour ? Même scénario jusqu’à l’île de CAPRIA.

C’est au portant que nous avons repris le chemin inverse des îles Pontines pour le plus grand plaisir de ceux venus nous rejoindre à l’escale de NAPLES. Ces îles aux beautés inégalées sont peu fréquentées en cette saison. Alors nous sommes seuls dans ces criques et ces petits ports plus beaux les uns que les autres, dans ces petits villages où règne une atmosphère paisible, où le temps semble s’être arrêté, loin du tumulte de la côte. On vit là à un autre rythme tout juste perturbé par la venue du ferry journalier. Les planchas parties sur le port, agrémentées de la charcuterie locale sont un vrais régal surtout lorsqu’elles sont préparées, de mains de maître, par Guy. Lorsque l’on est peu nombreux, il s’installe une convivialité agréable qui apporte chaque jour son lot de bonne humeur, de rire et de plaisirs partagés.

Après avoir quitté ANZIO, au sud de ROMA, on navigue vers PALMAROLA, première île de l’archipel des PONTINES, puis PONZA , ZANNONE, La BOTTE ce rocher pointu planté au large qui trace la ligne vers VENTOTENE, puis Isola de Santo STEFANO  tristement célèbre par sa prison chargée d’histoire, ISCHIA la plus riche, PROCIDA et ses sublimes couleurs et nous voilà arrivés à NAPOLI. La vieille ville à elle seule mérite du temps pour se faufiler dans ces ruelles étroites. Faire escale à NAPLES et ne pas visiter POMPEI et le VESUVE aurait-été pour le moins impensable. Dernière île Pontines CAPRI. Elle a perdu de son panache et de sa quiétude depuis que milliers de touristes l’envahissent chaque jour. Son petit port est constamment agité du matin au soir par des dizaines de bateaux qui entrent et sortent à grande vitesse.  Ce n’est plus ce calme petit village des années 60 planté en haut d’un petit funiculaire, mais un dédale de boutiques aux commerces de luxe, identiques à celles que l’on peut voir à Monaco. CAPRI c’est fini pour le charme que nous lui avons connu.

On programme un retour de nouveau par les îles Pontines. Pourquoi se priver de ces beaux paysages. Un accessit au petit port de PORTO AZZURO et en prime le tour de l’île en scooter, un moment sympathique pour découvrir là où nous reviendrons lors d’une prochaine croisière, c’est promis.

Reste la traversée de 96 Nm vers San LORENZO. Partis de CAPRAIA de bonne heure, nous savions que nous serions quelque peu secoués au début et ce fut le cas. On sait que sur Fréjus et l’Italie le temps est à l’orage et le marin n’aime par ces rafales soudaines à 45 nœuds. Alors prudence, les fichiers « grib » maintes fois étudiés la veille avec Philippe seront exacts et notre météo sera clémente jusqu’à San LORENZO, avec en prime le ballet majestueux d’une baleine qui après l’avoir suivie quelques minutes, nous regarde puis plonge et disparait dans les profondeurs.

Un retour sur Fréjus après 5 semaines, la tête pleine de souvenirs, de moments inoubliables et de plaisirs partagés entre amis, à écouter pendant  notre retour au port, les mots de remerciements de chacun sur la VHF.